Bisexualite

Bisexualite

Art and Bi, parlons bisexualité ?

Inclus dans le patrimoine génétique de chacun, passer le cap de la bisexualité ne tient qu’à un fil. Bien des personnes ne se sentant pas concernées se retrouvent un jour dans une situation particulière ou elles sont attirées par une personne de même sexe. Etre bisexuel n’est ni une mode, ni un état d’esprit, mais simplement une attirance pour un personne de même sexe.

Il est même courant que le ou la bisexuelle éprouve un sentiment si fort pour ce nouveau partenaire qu’il est possible qu’elle en tombe amoureux. Aussi, une nouvelle variante se fait connaitre depuis une décennie ou les partenaires s’accouplent avec leur propre sexe pour pimenter leur vie sexuelle. Ce nouveau type de relations intimes se produit plus ou moins distinctement, au gré des envies. Mais faut-il considérer cette variante comme une véritable sexualité ? Notre sexshop lève le voile !

Suis-je bisexuelle ?

Que vous soyez attirée, que vous aimiez ou simplement que vous vouliez avoir une relation sexuelle avec un individu de sexe identique est un signe précurseur a une relation basée sur la bisexualité. Et même si cette envie relève du fantasme sans jamais avoir été assouvi, cette attitude entre aussi de plein fouet dans une relation intime non vécue, mais restant toutefois à caractère bisexuelle. Mais attention toutefois à éviter l’amalgame de tout. la bisexualité n'est pas une forme detournée pour pratiquer l'echangisme !

Le fait d’avoir du désir pour une femme et un homme en même temps relève pleinement de la bisexualité. A contrario, une même personne qui a un rapport sexuel avec des hommes et des femmes mais qui est plutôt attirée par le même sexe est certainement plutôt à tendance hétéro-sexuelle. En parallèle, une partenaire qui n’aime que le sexe opposé est incontestablement hétéro sexuelle.

 Pour déterminer sa propre orientation, il est simplement nécessaire de constater quelles situations nous est la plus confortable. En résumé, la bisexualité est une opposition aux pratiques hétéros et homos. Elle est, à elle seule, une véritable démarche intime pour ceux et celles qui trouvent l’hétérosexualité et l’homosexualité trop restreintes. Et vous, quelle est votre place dans votre sexualité ?

Bisexualité, bisexualités, à chacun la sienne !

Comme dans toutes pratiques sexuelles, il est bon de rappeler qu’il y a de toute évidence plusieurs bisexualités. La première forme d’activités bi est une bisexualité alternative. Dans ce cas de figure, la femme ou l’homme vit de relations sexuelles avec des hommes et des femmes en discontinuent. C’est pour le conjoint une nouveauté périodique qui s’offre à lui dans sa relation de couple. Un des deux amants est attiré par une personne de même sexe.

Souvent aussi, ce sont les deux partenaires qui jouent sur la même longueur d’onde. Cela s’oriente vers un changement sexuel important, mais non irréversible. Ces pratiques bi occasionnelles donnent une touche d’intensité dans le rapport sexuel. C’est souvent une activité érotique pour couple uni et soudé où chacun des deux conjoints s’est engagé dans se relation avec l’autre. La venue d’un troisième et même quatrième partenaire dans les couples bi est un changement radical dans la vision de faire l’amour et s’apparente plutôt à une sexualité synchrone.

Pour ceux qui vivent cette relation dans la pénombre et qui n’ose encore franchir le pas, l’idée n'exclut nullement la possibilité de futures relations sexuelles avec l'un ou l'autre des deux sexes. Dans cette forme de sexualité bisexuelle alternative, le plaisir et l’envie de découverte sont le moteur de l’action. Une nouvelle façon d’agrémenter une relation sexuelle torride ou d’en pimenter une vieillissante. Avez-vous fait votre choix ?

Il existe aussi la bisexualité synchrone. Cette facette de la bisexualité masculine ou féminine est une approche qui est plutôt pratiquée par les célibataires. Elle se fait connaitre quand un être humain entretient des rapports sexuels avec un homme et une femme en même temps. Une forme de triolisme ou tous les participants s’échangent mutuellement. La difficulté de cette action intime résulte dans le fait du célibat à la base.

En effet, l’individu a souvent tendance à se lier d’amitié et même d’amour avec les partenaires. Dans le cadre d’une complicité suivie avec un couple, il existe souvent au fil du temps un mal être lorsque le partenaire invité tombe amoureux des deux conjoints du couple. Moins fréquente que la bisexualité alternative, la bisexualité synchrone, cette forme de sentiment sexuel existe et prend parfaitement en compte les sentiments, l’envie et le désir.

La bisexualité est une forme de sexualité diversifiée ou chaque bisexuel aime la vivre comme il l’entend.

Et vous, comment souhaitez-vous vivre votre bisexualité ?

Bi curiosité, hétéro flexibilité, bisexualité, tous solidaires ?

La bi curiosité est comme son nom l’indique une curiosité personnelle d’essayer, sans pour autant avoir un penchant avéré pour le sexe opposé. Souvent remarquée chez les couples stables, qu’ils soient hétéros ou homos, elle relève d’une envie très passagère de faire l’amour avec une personne de même sexe sans pour autant être particulièrement attiré. Souvent laissées à l’état de fantasme, certaines personnes sautent le pas, juste pour voir ! Envie d’une sexualité pokerisée ?   Faites vos jeux, rien ne va plus !

L’hétéro flexibilité est une pratique qui consiste, bien que totalement attiré par le sexe opposé, d’avoir un rapport sexuel avec un partenaire de même sexe occasionnellement. Préférablement considérée comme une relation homosexuelle temporaire, certaine vive cette situation dans des moments de détente ou de lâchez prise, ou encore sous l’effet de psychotropes, d’alcool ou d’aphrodisiaques. Un apéritif, la chaleur de l’été, la lumière tamisée, une discussion entre amies qui dévie doucement vers l’érotisme est un terrain propice ou rapprochement des envies intimes, bien que cela se veuille extrêmement occasionnel.

La bisexualité est le regard sociétal …

Bien que les mœurs soient évoluées, la bisexualité est un sujet encore considéré comme tabou. Les hétéros considèrent à tort les pratiques sexuelles des bi comme de l’homosexualité. Les homosexuels quant à eux ne s’expliquent pas cette attirance intime et voient les bi comme des hétéros. La plus grande manne de la population analyse cette activité comme une authentique déviance qui laisse les esprits dans une grande indécision. De leur côté, les femmes et hommes qui osent affirmer leur bisexualité revendiquent le droit de pouvoir choisir leur orientation sexuelle.

Néanmoins, la bisexualité féminine est mieux acceptée, car elle se révèle avant tout comme un fantasme masculin profondément ancré et qui suscite de fortes excitations. Ces faits favorisent ainsi son existence.

La bisexualité masculine reste mal vue et montrée du doigt. Un homme qui se fait sodomiser ou qui pratique la fellation n’inspire nul autre sentiment que du dégout chez l’homme hétéro. L’homme bisexuel souffre souvent de la pensée et du regard des autres. Quand il se dévoile, son mal-être prononcé le situe entre hétéros partagés qui n’entre pas dans le cercle fermé des homos. À lui seul de se faire accepter comme tel et d’imposer sa volonté. Pas souvent chose facile ! 

Désirs bisexuels et couple, quelles conséquences ?

Le cap sur une sexualité particulière est le théâtre de bien des questions et d’interrogations. Les couples les plus libres s’autorisent à la discussion pour établir un plan érotique cadré afin d’éviter les divergences. Dans les couples plus strictes, un certain nombre de barrières emprisonnent les non-dits.  Le fait de désirer, de fantasmer ou de pratiquer la bisexualité peut être mal perçu par le ou la conjointe et créer un malaise face à cette ambivalence sexuelle. Peur d’être trompé, peur d’un détachement amoureux ou sexuel, peur que le conjoint ne devienne homosexuel ou lesbienne.

Des couples apprécient la bisexualité comme un acte conjoint qui permet de diversifier les jeux amoureux. Elle offre aussi la possibilité de donner des satisfactions à l’un comme à l’autre que ceux-ci ne pourraient connaitre sans adhérer à cette pratique. Comment une femme pourrait-elle faire connaitre la sodomie réelle à son partenaire ? Comment un homme peut-il offrir un sexe qui se prête à la pratique du cunnilingus ?

D’autres excluent totalement le partage et se contente de l'exclusivité. Hétéros ou homos dans l’âme, qui a tort et qui a raison ? A vous-même d’en méditer. Toutefois, il est bon de rappeler que l’essentiel d’une relation intime est la qualité de celle-ci, et non de quelle façon les participants s’en accommodent, que ce soit pour l’homme comme pour la femme ! Est vous, plutôt cigale ou fourmi ?

Cet article a été publié par Lili Prune