Bondage BDSM
Le bondage est une pratique BDSM vaste basé sur une relation de domination et contrôle du partenaire. Au-delà d’être esthétique, cette pratique vous offrira une vaste gamme de sensations. Osez de nouvelles expériences avec divers accessoires de contrainte pour tous les niveaux et tous les gouts et vivez une sexualité ludique et pimentée basée sur la compréhension des désirs de l’autre, la complicité et le respect mutuel.
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Le bondage (terme anglais pour désigner la captivité, l’esclavage) est un ensemble de pratiques impliquant une immobilisation partielle ou totale d’un ou de plusieurs partenaires de jeux érotiques et/ou sexuels dans le but de dominer. Ces contraintes sont effectuées à l’aide de divers accessoires de bondage tels des menottes, baillons, cagoules, pinces at articles électrosexe plus ou moins effectifs en fonction de leurs formes, de leurs matières ou de leurs utilisations. Au delà du matériel physique, les scénarisations sont également un excellent moyen de pratiquer le bondage. Il est à noter que la pratique du bondage entretient un lien étroit avec l’idée de masochisme et de sadisme. Cette pratique BDSM créé un lien entre le dominant et le dominé ou le soumis –si le dominé peut opposer une certaine résistance feinte, le soumis l’est de son plein grés-. Son but est de faire ressentir aux pratiquants de cette discipline une excitation sexuelle. Le bondage occupe une part importante dans les fantasmes de la culture sexuelle populaire et est également un axe esthétique majeur de certaines contre-cultures, depuis les années 60 jusqu’à nos jours.
Le bondage tire ses origines de plusieurs cultures et plusieurs époques à travers l’Histoire et le monde. Un des liens le plus évident est celui entre le bondage et le Shibari, technique martiale japonaise de l’époque d’Edo visant à entraver les prisonniers et les punir. Une des branches japonaise du bondage est d’ailleurs appelée Kinbaku (Bondage avec cordes et suspensions, érotique et sculpturale).
Une autre origine du bondage à citer est sans aucun doute l’époque de l’inquisition et sa torture particulièrement féroce à l’encontre des hérétiques. Le fantasme de la sorcière ligotée au bucher est d’ailleurs un grand classique dans les jeux de rôles et scénarios érotiques.
Pour ressentir de l’excitation et de la jouissance bien sur ! Et les théories qui expliquent ce gout répandu pour le bondage sont nombreuses. Selon la théorie freudienne, l’immobilité renverrais à l’état intra-utérin ou au statut d’enfant découvrant sa sexualité. Selon d’autres, c’est notre pulsion de mort qui nous pousserait à ressentir du plaisir face à des états (vécus ou infligés) d’immobilité, d’inconfort, de douleur ou par exemple de strangulation. Le coté simulatoire et orchestré du bondage permet ainsi de transformer la peur en excitation sexuelle. Peu importe vos motivations, le bondage peut-également être une manière de renverser les rapports quotidiens, de dialoguer sur vos désirs, vos craintes et vos limites tout en aidant à construire une certaine confiance et un rapport d’écoute entre les pratiquants. Certaines pratiques comme la suspension ou l’asphyxie érotique, si elles paraissent de prime abord barbares, peuvent s’avérer douces, intimes et suaves si elles sont réalisées avec cette volonté. Un seul mot d’ordre, respect des limites imposé par le, la ou les partenaires et écoute attentive des désirs de l’autre. Le bondage est avant tout basé sur la considération mutuelle et doit être une expérience enrichissante pour la vie sexuelle d’un couple. Si votre partenaire n’est pas dans cet état d’esprit, il ne faut pas hésiter à dire stop. Définir un mot (safe word), une phrase ou un geste signifiant que tout s’arrête est d’ailleurs fortement recommandé. Il est également conseillé d’être attentif et prudent afin d’éviter d’éventuels accidents lors de pratiques extrêmes.
Afin de vous orienter vers des pratiques du bondage qui pourrait vous plaire ou vous faire explorer d’autres sphères de cet univers, voici quelques classiques pour vos scénarios ou vos contraintes, artistiques, érotiques ou sexuelles.
Les menottes sont sans aucun doute le moyen de contrainte le plus utilisé dans les jeux sexuels de bondage. Certains modèles ressemblent énormément à ceux des forces de l’ordre et permettront des scénarios pour débutants comme la vilaine policière ou le méchant voleur de lingerie.
Les cordes de bondage demanderont un petit temps d’apprentissage pour être utilisées sur les poignets, les chevilles, la poitrine, les jambes et les cheveux voir même le pénis. Pensez toujours à garder à portée de mains des ciseaux à bouts ronds pour libérer votre partenaire en cas d’urgence. Penser à essayer différentes matières comme le lin, le chanvre ou le satin pour varier les sensations. Le monde des nœuds n’aura bientôt plus de secret pour vous.
Si vous recherchez une esthétique plus sombre, il existe une multitude de menottes pour poignets et chevilles en cuir (et cuir vegan !) agrémentées de chaines et parfois même liées ensemble.
Dans la même veine, les cravates de soumission proposent une attache au cou et plusieurs attaches pour maintenir les poignets ou les bras à différents niveaux du torse ou du dos. Vous pourrez trouver des variantes brodées, en cuir teinté ou en latex, selon les gouts.
Plus impressionnant, le bondage appliqué au visage se réalisera à l’aide de divers accessoires. Pour couper ou atténuer la capacité à respirer, il est courant d’utiliser des baillons à boules (trouées ou non), appelés gag balls. Certains modèles permettront l’introduction de liquide dans la bouche pour un degré supérieur de domination. Certains gag ball extrêmes possèdent même un godemichet s’insérant dans la bouche du soumis, voir un godemichet extérieur destiné à l’usage du partenaire dominant.
Les cagoules, quand à elles, ont pour but une réification du soumis ou du dominé, le privant de son identité faciale, de sa capacité à respirer correctement et parler ou de sa vision, partielle ou totale.
A l’image des cagoules, les combinaisons en cuir ou en latex entravent tous le corps. Différents systèmes d’accroches et de mousquetons permettent parfois la suspension, laissant au dominateur un accès total à l’intégralité du corps du soumis ou du dominé.
Les pinces à seins et clitoris sont également un accessoire de bondage incontournable. Simples ou reliées entres elles, elles diffuseront une douleur constante aux niveaux des tétons et/ou du clitoris. Le peur de l’arrachement déclenche chez certaines personnes une montée de désir paradoxale, l’essence même du bondage. Bien qu’à première vue extrême, certaines pinces réglables permettent de limiter la puissance de la douleur voir de la supprimer, pour ne garder que le coté esthétique de cette pratique. A l’inverse, les amateurs de sensations fortes trouveront des pinces extrêmement puissantes, parfois agrémentées de poids en fonte. Chaque mouvement sera alors le déclencheur d’une douleur plus ou moins forte. Ce type de bondage est avant tout psychologique, car si le soumis est en théorie libre de ses mouvements, c’est la peur de la douleur qui le contraint à rester immobile.
Il existe également un genre de bondage dit ''domina'', où le dominant est systématiquement une femme, renversant l’image sociétale du male alpha au profit d’une domination féministe. L’accessoire indispensable de ce style de pratique est bien sur la cage de chasteté. En métal, en plastique ou en latex, elle vise à limiter l’érection du dominé et le faire se sentir coupable du désir sexuel qu’il éprouve, en plus de le rendre impuissant à l’exprimer. Certains modèles proposent des cadenas ou des scellés et des tailles différentes pour contraindre différemment le sexe masculin.
Le monde du bondage est beau et vaste, n’hésitez pas à l’explorer à votre mesure, la curiosité, c’est (pas si) vilain !