Le Contrat BDSM Expliqué

Le Contrat BDSM Expliqué

Contrat BDSM, indispensable de la relation SM

Le SM implique des jeux érotiques dans lesquels chacun est libre de déterminer ses possibilités et ses attentes. Complémentaire de la Check List, il est indispensable de rédiger un contrat avec la future personne soumise afin de dresser les attentes, désirs et restrictions de chacun. Le contrat BDSM est un véritable accord permettant une sexualité durable et sécurisante. Il intervient pour clarifier chaque rôle dans une relation intime basée sur la Domination et la soumission. Il offre, pendant la rédaction et la lecture, la possibilité de la réflexion ainsi que la prise de conscience de ce qu’implique la signature d’un contrat de soumission.

Le partenaire soumis, informe de ses envies son Maître ou sa Maîtresse, et saura qu’Il peut lui exiger une totale appartenance ou décider de sa jouissance. Il peut choisir sévices et perversités selon son bon vouloir et peut faire figurer dans cet arrangement que la personne soumise se transforme en chienne, prostituée ou encore toilette humain. En contrepartie, il prendra en main son éducation sexuelle selon les dispositions choisies. Pour toutes ces raisons, le traité SM doit être rédigé avec soin et compris par chacun des participants. Mais que mettre dans son contrat BDSM ?

Le contrat BDSM expliqué

Le protocole est effectif dès la signature par le Maitre, la Domina et leur soumis. Sa durée est peut-être à durée déterminée ou indéterminée. Dans ce cas il pourra s’arrêter à tout moment si un des deux participants le détruit. Ceci met un terme à l’engagement. Il est la propriété exclusive du Maître ou Maîtresse qui le laisse néanmoins à la disposition du soumis pour le consulter ou y apporter, avec l’accord du Dom, des modifications. Cette convention ne pourra servir, hors du contexte de jeu, contre l’esclave ou son Dominant. Il permet aussi de sélectionner les pratiques BDSM qui sont incluses.

Règles de base du pacte SM

L’esclave peut faire don de son corps à son Dominant qui en devient le Propriétaire et en jouira suivant Ses inspirations et les conventions définies. La chasteté entre dans ce créneau. Le soumis est tenu au respect envers son Maître. Il admet de se soumettre sans retenue aux ordres qui lui seront imposés. S’il désobéit, il sera puni en fonction de la gravité de la faute et suivant un barème. Cela fait partie intégrante de son éducation. Conscient de son statut, il assume cette distinction avec la fierté de l'humilité propre à sa position et se donne corps et âme au bon vouloir de son Dominateur.

Une obligation d’hygiène corporelle est nécessaire. Par exemple, la soumise entretiendra son intimité entièrement épilée pour rendre parfaitement visible ses lèvres intimes et son clitoris. Il est aussi obligatoire d’être constamment excitée pour son Maître en ayant le sexe humide grâce à la masturbation ou au port de boules de geisha de façon permanente.

La Domina quant à Elle s’engage à prendre en charge l’éducation de son esclave. Elle en fera un être discipliné et maniable en se servant de la présente alliance et de la Check List. Elle lui donne récompense lorsqu’il est méritant et punit dans le cas contraire. La gratification est psychologique ou physique.

Le Maître et la Maîtresse doivent tout mettre en oeuvre pour assurer la sécurité de l'esclave. Il doit l'accompagner pour explorer ses fantasmes les plus cachés et les moins avouables. Il est là pour mener cette esclave du plaisir, du bout de sa laisse, sur les sentiers de la perversion qui lui sont propres.

Règles complémentaires du contrat de soumission

La soumise peut demander l’autorisation de son Maître pour le port de lingerie sexy et tenues érotiques. Généralement, elle ne peut se vêtir à sa guise et doit avoir l’approbation du Dominant même dans son quotidien, si l’accord est ainsi indéterminé. Les vêtements portés sont obligatoirement féminins et attirants, sexy et moulants pour mettre en valeur les courbes de la serve.

Obligée à servitude, la personne soumise obéit en tous lieux et toutes situations, sauf en cas de clause contraire. Elle a comme ordre permanent d’être disponible, d’accepter les ordres et de veiller au bien être de son Maître.

La soumission dans le contrat BDSM

Elle sera psychologique, physique et sexuelle.

Psychologiquement, l’esclave se dévoue et accepte de se confier entièrement à son Maître. il acceptera les frustrations, les insultes, les humiliations, la réprimande, la vulgarité, l’échange et les pratiques hors normes faisant partie de la paraphilie. il est un objet sexuel qui sert en tous lieux et tous instants.

Physiquement, son cops est la propriété privée de sa Dominatrice ou du Dom qui en jouit comme lui plaira. Elle peut bondager, entraver, contraindre, fouetter, battre, suspendre, électro stimuler, et corriger selon son bon vouloir.

Sexuellement, tous les orifices de l’esclave doivent être prêts pour être pénétrés, dilatés, godés ou fistés. D’autres participants, invités du Dom, profiteront de la bouche, l’anus et le sexe de la soumise. Il doit être possible de s’introduire dans son anus aussi facilement que dans son vagin. La bouche est toujours à disposition pour sucer, et recevoir sperme, urine ou excréments. Tout attouchement sur ce corps ne se fait qu’avec l’autorisation expresse du Maître.

Obligations complémentaires de l’alliance BDSM

La personne soumise peut être obligée de tenir un carnet de bord de sa sexualité régulièrement mise à jour. elle peut aussi recevoir l’ordre de conter sa relation sexuelle dans un blog lui étant spécialement destinée ou elle décrira ses activités et son ressenti. Le Maître peut aussi le compléter avec ses appréciations.

Sanctions et punitions dans le contrat de soumission

L’esclave accepte par avance toutes les sanctions et les punitions que son Maître lui inflige en raison de ses fautes ou de sa désobéissance. Si il se soustrait à la punition ou désobéit, celle-ci sera doublée.

Les restrictions du contrat BDSM

Elles concernent l’accord de principe entre les deux participants qui s’accompagnent souvent de limites, surtout dans le cadre familial et professionnel, même si le BDSM est un choix qui s'assume. La relation sado maso ne peut nuire à la vie sociale, familiale ou professionnelle. La famille, les ami(e)s et collègues de travail ne doivent pas prendre connaissance de cet alliance, sauf demande motivée de la personne soumise.

Même si la pratique des jeux SM est extrême, ceux ci ne devront pas porter atteinte à l’intégrité du soumis. Son corps s’interdira d’être le témoin de ces pratiques lors de séances de fouettage ou de cravachage sévères. Aucune modifications ou altérations du physique dûes au BDSM n’est acceptable.

Sécurité et Convention BDSM

Contrairement aux idées reçues, le role du Dominant n'est pas le plus facile. Le Maître ou la Maîtresse met tout en œuvre pour assurer la sécurité de sa soumise ou son soumis. Il pratique avec art et savoir en pleine connaissance des pratiques utilisées et des attentes du soumis. Il s’oblige à posséder du matériel performant et en bon état, réservé uniquement pour son esclave. 

Le Safe Code est obligatoire dans toutes relations hard. Ce mot de code choisi par la personne soumise est transmis au Maître. Il indiquera qu’elle n’est plus en sécurité psychologiquement, sexuellement ou physiquement et que la séance doit être arrêtée immédiatement. La soumise s’engage à ne l’utiliser qu’en extrême urgence et ne pas en abuser au risque d’être corrigée. Si elle doit être bâillonnée lors du jeu, une clochette ou autre objet tenue dans la main donnera le STOP s’il est lâché.

Vous trouverez un modele de contrat BDSM type que nous mettons gracieusement à votre disposition pour un usage privé.

Prêts à oser la douleur, la vexation, l'humiliation et les contraintes diverses pour vivre plaisir et joie dans une soumission acceptée et appréciée ? Prêts à Dominer pour conduire le soumis au bout des fantasmes ? 

Cet article a été publié par Lili Prune