MST ou Maladies Sexuellement Transmissibles

MST ou Maladies Sexuellement Transmissibles

Pourquoi faire un billet sur les MST

La sexualité est une véritable source de plaisir, mais comme toute pratique elle a ses risques. C’est en tant que spécialiste de l’extase que votre sexshop ilxelle vous présente un article complet sur les différentes maladies sexuellement transmissibles. Parce que la santé sexuelle est indispensable pour une approche épanouissante de vos désirs coquins. Découvrez comment et pourquoi vous prémunir des MST.

MST et IST même combat !

Qu’on les appelle maladies sexuellement transmissibles, ou infections sexuellement transmissibles, il s’agit bien de la même chose. Selon une étude de l’institut de veille sanitaire français datant de 2013, il semble que les MST connaissent une augmentation depuis les années 2000. Les hommes étant un peu plus touchés que les femmes. La population homosexuelle étant minoritaire, les statistiques de ces couples sont dans la moyenne haute cependant, les hétérosexuels étant plus nombreux, ils représentent la majorité des cas.

S’il y a une hausse des maladies vénériennes, c’est que pour une grande majorité, elles sont asymptomatiques. C'est-à-dire que les symptômes sont invisibles, ou qu’ils mettent quelques semaines, voire quelques mois à apparaître. La principale cause de contamination se fait donc par ce que l’on nomme des porteurs sains. Ce sont des personnes qui sont atteintes, et qui ne sont pas au courant.

Les MST se transmettent par les fluides intimes. Ces derniers sont assez nombreux. Il est faux de penser que seulement le sperme et « la mouille » contiennent de germes. La femme présente 5 sécrétions génitales, et l’homme en compte 4. Virus et bactéries se déplacent ainsi d'un partenaire à l'autre, pour entrer dans l'organisme par les muqueuses. Ce n’est donc pas uniquement la pénétration vaginale qui est à protéger.  Mais bien tous les types de rapports où il y a contacts avec ces liquides corporels. Coït classique, fellation, cunnilingus, anuslingus, sodomie, pénétration avec un jouet sexuel, prêt de vibromasseur. Tous les échanges coquins sont à préserver.

MST et moyens de prévention

Le seul et unique moyen est l’usage systématique des différents dispositifs de protection lors des rapports sexuels.

Le preservatif est le plus connu. Il s'emploie aussi avec la grande majorité des sextoys. Pour une fellation, préférez-le aromatisé. Pour une sodomie combinez-le avec un lubrifiant anal. La lubrification est nécessaire pour éviter les problème de craquage. Pour le maintenir en bon état, conservez-le à plat, à l'abri de la chaleur. C'est le compagnon parfait de la nymphomane,  pour toute nouvelle rencontre, ou lors d’une soirée avec des partenaires multiples. Il est à usage unique, il faut donc en changer à chaque partenaire. Vous trouvez en complément sur votre sexshop fiable, d’autres dispositifs de pharma’X spécialement étudiés pour vous offrir sensation et protection.

C’est le cas du preservatif féminin. Il présente l'avantage de pouvoir être posé quelques heures avant le rapport, et de permettre plusieurs pénétrations, mais par le même partenaire. Attention, il est inutile d’associer préservatif masculin et féminin, comme il ne sert à rien de mettre deux condoms l’un sur l’autre. Cela réduit au contraire leur efficacité. De même, il existe aussi la protection buccale intime, qui est parfaite pour les cunnilingus, et anuslingus.

Vous trouvez parfois sur internet des conseils, qui préconisent d’utiliser une capote découpée en remplacement. En tant qu’expert du plaisir, nous vous le déconseillons. Tout d’abord parce qu’elle risque de ne plus assurer ses fonctions préventives, mais aussi, car pendant vos caresses buccales, vous avez autre chose à faire que du bricolage. Si vous avez un doute, il vaut mieux vous abstenir, ce n’est que partie remise. De même qu'il vaut mieux éviter les jeux d'urophilie et d'ondinisme. En cas de besoin, le lubrifiant complète à merveille ces mesures.

Enfin, il est fortement préconisé de nettoyer vos sextoys femmes ou hommes à l’aide d’un désinfectant spécialisé. Vous trouvez bien évidemment dans votre boutique coquine, l’ensemble de ces dispositifs pour lutter contre les IST ou MST. Alors hiver ou été, couvrez-vous !

Si vous comptez vous engager dans une relation plus stable, vous pouvez abandonner ces protections uniquement après avoir fait un test complet et avoir obtenu vos résultats.

Que faire en cas de doute contagion par une MST ou de rapport à risques

Rentrez rapidement en contact avec votre médecin. Si vous hésitez à aller voir votre docteur de famille, sachez qu’il existe des centres de dépistages partout sur le territoire. Vous trouvez la liste complète sur le site: info ist .

La seconde chose à faire est d’avertir le ou les partenaires que vous avez eus sur une période de 3 mois. Ce signe de respect est aussi indispensable pour contenir une éventuelle épidémie. Certaines MST sont d’ailleurs soumises à une déclaration obligatoire auprès des services de veille sanitaire. Celle-ci est anonyme.

Enfin, pensez à vous protéger en attendant vos résultats. Si vous êtes du genre volage, nous vous conseillons de faire des tests plusieurs fois dans l’année.

Il est important de savoir que ces vilaines affections ont tendance à proliférer dans un organisme affaibli. De plus, les symptômes varient si le corps est atteint par plusieurs maladies vénériennes. De ce fait, en cas de dépistage, ce sont plusieurs infections qui sont recherchées.

Si elles sont traitées à temps, la plupart des MST se guérissent vite et facilement. Certaines sont cependant irréversibles, et d’autres causent des dommages irréparables, même si la maladie est éradiquée. Toutes les IST abîment les muqueuses, et donc favorisent une nouvelle contamination.

Les MST qui sont-elles ?

  • La blennorragie gonococcique, ou gonorrhée, plus connue sous le nom de chaude-pisse ou chtouille, touche autant les hommes que les femmes. La période d’incubation varie entre deux jours et une semaine. Les signes sont des sensations de brûlure et des écoulements jaunes par la verge, le vagin, mais aussi l’anus. Plus de la moitié des personnes malades n’ont cependant pas de symptômes, car la bactérie peut se nicher ailleurs que dans les organes génitaux. Dans ce cas-là, elle prend la forme de diverses maladies. Attention, elle peut mener à des cas d’infertilité chez la femme.
  • L’hépatite B est plus sournoise, les premiers signes de contagion apparaissent entre 2 et 8 semaines après le rapport. Fatigue, fièvre, nausées, vomissements, courbatures et douleurs dans les articulations et les muscles doivent vous alerter. Le diagnostic se fait par prise de sang. Une guérison peut avoir lieu, et ce même sans traitement, cependant, il existe un risque important de devenir porteur à vie de cette maladie virale qui vise le foie.
  • L’herpès génital se transmet facilement pendant les rapports sexuels, mais aussi avec les doigts quand ils ont touché une zone contaminée et sont en rapport avec une muqueuse ou une partie de la peau endommagée. Le temps d’incubation peut être assez long, il est en général d’une semaine. Les poussées d’herpès (petites cloques) sont assez douloureuses et empêchent tous contacts avec les parties infectées, notamment lors de la première éruption. Le virus peut entrer dans l’organisme par une voie et faire son apparition ailleurs. Par exemple, une contamination peut se faire par la bouche, et le malade fait des poussées au niveau de l’anus. Une fois le mal dans le corps, il y reste à vie. Les seuls traitements existants réduisent les effets de cette MST.
  • Les condylomes ou verrues génitales, dites crêtes de coq, peuvent parfois être considérées comme une MST, cependant, elles sont que la conséquence d’une infection par des souches papillomavirus humains. Effectivement, ce virus à environ 200 types de variantes, il faut savoir qu’il est responsable de près de 30% des MST. Les papillomavirus humains s’attrapent pendant de rapports sexuels non protégés avec une personne infectée, mais aussi lors d’un bain de piscine, dans des toilettes, ou encore, par simples contacts cutanés. La plupart des verrues génitales peuvent être détruites, cependant il n’y a pas de guérison totale. De plus, certaines souches sont à l’origine de cancers. Et même si le préservatif est la meilleure prévention, il faut que les parties contagieuses soient totalement couvertes par ce dernier, sinon le risque perdure.
  • La chlamydia est l’infection bactérienne sexuelle la plus répandue dans notre pays. C’est notamment les jeunes femmes, de moins de 30 ans qui sont les plus touchées. La chlamydiose est bien souvent dépourvue de symptômes. Et sa période d’incubation peut atteindre plus de 45 jours. Bien qu’elle se traite aisément avec des antibiotiques, ses effets sont irréversibles. C’est la première cause d’infertilité chez la femme en France. Le nombre de porteurs sains étant très élevé, elle se transmet facilement.
  • La syphilis aussi appelée "le mal français" par les Italiens, et "le mal de Naples" par les Français, ou encore vérole est bien connue dans l’histoire des grands monarques et artistes du passé. Cependant, elle est encore active. Elle augmente aussi bien chez les couples masculins homosexuels, que chez les amants hétérosexuels. Une fois que la bactérie est entrée dans l’organisme, elle met environ 3 semaines à exposer ses symptômes. Cette MST présente 4 phases d’évolution, dont une période où elle se fait silencieuse. Si elle n’est pas traitée, elle est mortelle. Elle se reconnaît par des plaies généralement petites sur la peau et les muqueuses, ces dernières ne font pas mal.
  • Les mycoplasmes, tout comme la trichomonase ne sont pas des maladies à proprement parler, mais des parasites. Ils se transmettent lors des rapports sexuels,car ils ne survivent qu’en milieux humides. Brûlures et démangeaisons apparaissent dès la première semaine de contagion. Bien souvent, les anticorps arrivent à les éliminer, cependant en cas de prolifération, les risques pour la santé sont élevés. C’est pour cette raison qu’il vaut mieux effectuer des prélèvements et les combattre par médicaments.
  • La dernière et la plus connue de MST est celle de VIH ou du Sida. Cette IST met environ 15 jours à se déclarer. Fatigue, fièvre, vomissements, affaiblissement général, plaies sont les principaux symptômes de la présence de l’infection. Si elle n’est pas dépistée, elle peut rester silencieuse pendant plusieurs années, puis réapparaître. C’est le signe que le virus a attaqué le système immunitaire. Il n’existe à ce jour aucun moyen de guérir du sida. Cependant, les soins actuels réduisent largement les réactions de la maladie. De même, qu’un traitement pris très rapidement en cas de doute, sous 48 heures maximum, permet de diminuer le risque de contamination. Mais il y a de nombreux effets secondaires, et il n’est pas efficace à 100%.

MST et parasites

Bien que ces derniers ne soient pas considérés comme des maladies à part entière, la présence de parasites sur le corps, ou les parties intimes nécessite des soins. Le crops doit être soigné, et le lieu d'habitation traité. Les poux de pubis, ou morpions, les punaises de lits, et la gale font une forte poussée depuis le début des années 2000. Ici, seules la confiance, et la connaissance de votre partenaire peuvent vous prémunir de ces désagréments.

Nous espérons à travers ce billet vous avoir fourni des informations claires et complètes. Alors, amusez-vous bien, mais protégez-vous !

Cet article a été publié par Clotilde Hélianthe