Le Sexe chez les Animaux

Le Sexe chez les Animaux

Pourquoi un billet sur le sexe chez les animaux ?

Un article à la fois informatif et insolite, pour découvrir certaines mœurs animales peu communes. A travers lui, votre sexshop ilxelle vous propose une petite comparaison coquine des pratiques humaines et animales. A vous de nous dire à la fin de votre lecture, si vous voulez encore être une bête de sexe !

Le sexe chez les animaux est-ce juste une histoire de reproduction ?

Eh bien non, le sexe chez les animaux peut avoir d’autres raisons que la procréation. Car même si à l’heure actuelle les scientifiques ne peuvent pas affirmer que l’orgasme existe chez nos amies les bêtes, certaines pratiques semblent avoir d’autres fonctions que celle de la conception.

Seulement deux certitudes persistent. La première est que le sexe chez les animaux est en lien direct avec leur anatomie. Concrètement, un couple canin est obligé de se cantonner à une seule position parce qu’ils sont à 4 pattes. Certains primates ont un éventail un peu plus large.

La seconde certitude, c’est que certains animaux ont la même activité cérébrale durant le coït que les humains. Une étude très sérieuse a été faite sur les chimpanzés pour savoir si l’orgasme était présent chez eux, même si cela reste une énigme, la courbe cérébrale est identique chez cet animal et chez l’homme. Est-ce le cas de tous les animaux ? Mais avant de continuer votre lecture, posez-vous tout de même la question, si les chiens montent ce qui est à leur portée est-ce selon-vous pour se reproduire ?

Les profils humains comparés au sexe chez les animaux

  • Le bonobo, ce grand libertin

C’est bien connu, cette espèce de singe est le roi du « peace and love », la sexualité tient chez les groupes de bonobos une place primordiale. Le sexe n’est pas là pour résoudre les conflits, mais bien pour les éviter. Libertine et libertin s’accouplent avec qui ils veulent dans le seul but de vivre en harmonie les uns, avec les autres. Ces primates bipèdes pratiquent même le missionnaire, les câlins, et les bisous. Chez eux, pas de tabous, et la plupart d’entre eux sont bisexuels, car peu importe le sexe de l’autre, la baise se pratique ici pour faire perdurer la cohésion du groupe. Un exemple à méditer…

  • Les reines des plaisirs buccaux : les chauves-souris

La fellation est de mise chez les roussettes. Avec elle, la femelle cherche à maintenir plus longtemps l’érection de son amant, à lubrifier son pénis, et à le nettoyer d’éventuels germes. Mais ce qui est plus surprenant, c’est la chauve-souris géante d’Inde pratique également le cunnilingus. Ce dernier se réalise avant et après l’acte sexuel. Ce qui est étonnant, car même si le cunni peut avoir une fonction nettoyante, avant, le faire après la pénétration laisse les scientifiques plus perplexes sur sa fonction.

  • Le mâle punaise de lit, et la femelle antilope topi des amants compulsifs ?

Le mâle punaise de lit est un satyriasique, c'est-à-dire qu’il est hypersexuel. En effet, il passe le plus clair de son temps à chercher à copuler. Il a des rapports avec tout et n’importe quoi. Il peut éjaculer près de 200 fois par jour, et si on compare la quantité de sperme émise à celle d’un homme, cela représente environ 30 litres de semence. Bref, ce baiseur fou se moque bien évidemment de savoir si sa partenaire est une femelle, un mâle ou un autre insecte. De plus, il ne cherche pas non plus un orifice prévu pour assouvir ses folles pulsions. Il transperce là où il veut. S’il a un rapport avec un autre mâle, les deux spermes sont stockés pour la future éventuelle femelle. S’il perfore une dame punaise de lit sur le dos par exemple, ses gamètes se déplacent jusqu’aux organes reproducteurs. Avouez qu’il présente des performances exceptionnelles !

L’antilope africaine est une sacrée coquine, pendant les premières 24 heures où elle est en période reproduction, elle saute sur tout ce qui bouge. Cette nymphomane peut avoir plus d’une dizaine de rapports avec bien sûr différents partenaires.

  • Vous êtes adeptes du fist ? Le calmar aussi !

Excepté ceux qui vivent dans les grandes profondeurs, nos amis les calmars, n’ont pas de pénis. A la place, dame nature leur a donné l'hectocotyle. C'est-à-dire un ou deux bras supplémentaires qui contiennent les spermatozoïdes. C’est donc avec leur bras qu’ils s’introduisent dans la femelle. Les calmars des eaux très profondes eux disposent d’un pénis et d’un hectocotyle. De plus, les messieurs calmars pratiquent eux aussi la bisexualité. Dans l’obscurité des fonds marins, il est difficile de se distinguer. Quant au calmar géant, il a juste un pénis de 2.50 mètres. Alors c’est qui le Rocco des océans ?

  • Les couleuvres et les anacondas, sont des folles du gang bang

Après la période d’hibernation, ces dames à la langue fourchue ont bien envie de câlins, et de chaleurs masculines. Rien de plus simple, elles émettent de très grandes quantités de phéromones, et les mâles rappliquent à la quatrième vitesse. Et là, c’est une partouze qui se joue. Tous les présents sont invités, et la belle choisit parmi tous ces corps enlacés, celui qui peut la pénétrer. Pour les autres, en sortir vivant est une chance !

  • On ne rigole pas avec maître Dom hérisson

C’est au printemps que cet animal solitaire se réveille et se met en quête de nourriture et d’une femelle. Une fois celle-ci trouvée, il doit bagarrer ses faveurs avec les autres mâles du coin. Ce qui est assez classique chez nos amies les bêtes. Mais tout n’est pas gagné. Pour faire connaissance, ils se reniflent et urinent. Ensuite, le hérisson s’approche de la femelle, qui très farouche, ne se laisse pas faire. Qu’à cela ne tienne ! Elle finit par céder à ses avances après plusieurs coups de pattes et de museau. Cette « fessée » peut durer plusieurs heures, jusqu’à que madame hérissonne accepte de se mettre dans une position non piquante.

  • Amour lesbien chez les lézards à queue en fouet

Ces reptiles n’ont pas besoin de mâles pour se reproduire, d’ailleurs il n’en existe plus chez ces sauriens du sud des États Unis ou du Mexique. Ce qui n’empêche pas ces dames de faire de belles parties de pattes en l’air. Effectivement, ces dernières reproduisent l’acte sexuel, alors que celui-ci est inutile pour qu’il y est parthénogenèse c'est-à-dire que les lézardes produisent d’autres femelles qui à leur tour pourront se reproduire seules.

  • Les macaques japonaises sont de sacrées allumeuses

Chez bon nombre de primates, l’ovulation est visible par un changement de couleur des fesses, de la vulve ou du visage. Je vous laisse imaginer si cela se produisait chez les humains…Ces signaux indiquent aux mâles qu’ils peuvent faire la cour aux dames primates, et que ces dernières sont comment dire, chaudes comme la braise. La macaque japonaise, en plus d’avoir le visage teinté, met clairement son postérieur sous le nez du mâle de son choix, et pas forcément le plus dominant. Cette grande séductrice arrive bien souvent à ses fins !

  • La seiche est adepte du transformisme

S’il y a bien un animal qui est malin, c’est monsieur seiche. Il arrive parfois qu’il se trouve entre une jolie seiche attirante et un autre mâle. Avouez que cet animal n’a pas de quoi impressionner un éventuel adversaire. Sa stratégie est prête ! La face qui est vers la femelle seiche garde des couleurs chatoyantes d’un beau mâle. Mais la partie qui est visible par le concurrent prend les apparences d’une femelle. Avec cette technique, le dragueur gagne du temps face à son adverse pour conquérir la belle et aller vivre leur amour à l'abri des regards. Car chez les seiches, il y a plus de mâles que de femelles, alors il  mieux ne pas manquer son coup !

  • Le castor est un grand romantique !

Monsieur castor reste fidèle à sa castorette une fois qu’il a choisi. Il élève ses petits avec sa belle, et déménagent ensemble quand les réserves alimentaires de leur environnement sont épuisées. Cet amoureux fidèle peut une fois sa douce disparue refaire sa vie, ou finir ses vieux jours seul, en gardant un souvenir intarissable de son amour de jeunesse.

Quelques bizarreries du sexe chez les animaux

Le canard ne demande jamais l’accord de la cane pour s’accoupler. Il sort son pénis à une vitesse qui peut aller jusqu'à 120 km ! Fulgurant.

Le dauphin est un grand coquin. Ce mignon cétacé a un grand appétit sexuel. Il aime se masturber en frottant son pénis, sur ce qu’il trouve, y compris sur ces compagnons de jeu. Les femelles se stimulent entre elles avec leur rostre (museau) ou leurs nageoires. Enfin, il semble bien que dans un groupe, la sexualité est le même rôle que chez les bonobos.

La manchote d’Adélie se prostitue contre de cailloux pour parfaire son nid. Stratégique, puisque ces derniers sont rares dans les régions polaires.

La dame baudroie incorpore le mâle entièrement sur une partie de son corps, une fois stocké, elle utilise sa semence quand elle en a besoin. Pas de vieux-garçon chez les baudroies, si monsieur ne s’accouple pas, au bout d’un certain âge, il devient femelle.

Alors, vous avez toujours envie d’une sexualité bestiale ? Testez le ponyplay !

Cet article a été publié par Clotilde Hélianthe